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Économie
Agriculture

Maurice est une petite île de 1 965 kilomètres carrés (186 475 hectares) située dans le sud-ouest de l'océan Indien, à 20 degrés de latitude sud et à 57 degrés de longitude est. À l'ouest, à environ 2 000 km, se trouve le continent africain, le Mozambique et à environ 855 km, Madagascar. En 2000, la population de Maurice était estimée à environ 1,2 million d'habitants.
L'agriculture occupe environ 44% de la superficie des terres cultivables. Les terres en production agricole ont considérablement diminué. En 2002, les terres cultivées étaient estimées à environ 80 000 hectares, dont 90% de sucre, le thé 1%, autres cultures 9%.

La contribution de l’agriculture à l’économie a diminué au fil des années, passant de 23% à la fin des années 70 à 16% en 1983 et à 6% en 2000. La canne à sucre constitue l’essentiel de cette part avec 53%. Les cultures vivrières représentent 17%, le bétail 12%, tandis que les fleurs, les fruits et la foresterie représentent les 4% restants de la part de l'agriculture dans le PIB.

D'une économie monoculture au début des années 1970, Maurice a transformé son économie : les principaux piliers de l'économie sont le tourisme, le textile, les finances et récemment, les technologies de l'information.
Fabrication
Le secteur manufacturier fait partie intégrante de l’économie mauricienne et reste un secteur prioritaire pour le gouvernement, qui souhaite devenir une économie à revenu élevé. En 2017, l'industrie manufacturière représentait 13,4% du PIB, soit un montant de Rs 54 328 millions. La répartition en termes de contribution du sous-secteur est la suivante: produits alimentaires (excluant le sucre) 35%, textile 29%, sucre 1% et autres activités manufacturières 35%. En termes d'emploi, l'industrie manufacturière a employé 97 600 personnes en 2017, ce qui représente environ 20% de l'emploi total.

Le secteur manufacturier mauricien s'est considérablement diversifié depuis le début des années 70 et regroupe aujourd'hui des entreprises renommées couvrant un large éventail d'activités telles que le textile, l'industrie alimentaire, la bijouterie haut de gamme et les dispositifs médicaux. En fait, au fil des années, le secteur de la fabrication a connu une transition passant de la fabrication traditionnelle à la fabrication à forte valeur ajoutée, grâce à l’adoption de technologies et de processus automatisés.
Tourisme
Importance économique

Le tourisme, troisième pilier de l'économie après le secteur manufacturier E.P.Z. et de l’agriculture, contribue de manière significative à la croissance économique et a été un facteur clé du développement général de Maurice. Au cours des deux dernières décennies, le nombre d'arrivées de touristes a augmenté à un taux annuel moyen de 9%, avec une augmentation correspondante d'environ 21% des recettes touristiques. En 2000, les recettes touristiques brutes s'élevaient à Rs 14,2 milliards (508,3 millions de dollars) et représentaient environ 11% de notre PIB. Le tourisme peut être appelé à jouer un rôle encore plus important dans la foulée des accords conclus après le GATT.

Croissance des arrivées touristiques

Le nombre de touristes a considérablement augmenté, passant de 103 000 en 1977 à 656 450 en 2000, soit plus de six fois. Environ 67% des arrivées de touristes sont d'origine européenne et la France en fournit près de la moitié. Le territoire français de La Réunion, situé à proximité, est le marché source le plus important pour les vols à courte distance et représente environ 13% du total des arrivées touristiques. Les résidents asiatiques représentent 6% des arrivées touristiques, dont près de la moitié provenaient du sous-continent indien.

En 2000, le nombre total de nuitées par touriste était estimé à environ 6,5 millions, soit une augmentation de 13% par rapport à 1999. La durée moyenne de séjour correspond à environ 10 nuits et les dépenses moyennes par touriste ont atteint environ Rs.22 000.

Compte tenu de la croissance favorable des arrivées de touristes, on estime que les arrivées pour 2001 seraient d’environ 700 000 (+ 10%), avec des recettes brutes totales de l’ordre de Rs 15 500 millions.
Finance (Global Business)
Affaires mondiales

Le secteur mondial des entreprises à Maurice a considérablement évolué depuis sa conception en 1992 et est maintenant devenu l’un des principaux piliers de l’économie, offrant une gamme de produits financiers sophistiqués, tels que des placements collectifs mondiaux, des placements collectifs spécialisés, des fonds d'investissement à capital fixe, des fonds d'experts, des dirigeants de SIC et des courtiers en valeurs mobilières, entre autres. On estime que le secteur des entreprises internationales, directement et indirectement, représente environ 15 000 emplois sur le pays, les jeunes diplômés et les professionnels représentant environ un tiers d'entre eux.

Pour les sociétés exerçant des activités internationales, les sociétés commerciales mondiales (GBC), qui sont domiciliées à Maurice, peuvent offrir une solution efficace offrant une atténuation des risques, une efficacité fiscale et un confort, et qui sont supervisées et réglementées par la Financial Services Commission (FSC). Il existe deux types de GBC basés sur la catégorie de licence.

La société de commerce mondial de catégorie 1 (GBL1)

La société de commerce mondial de catégorie 1 (GBL1) est une société domiciliée sur le plan fiscal qui est gérée et contrôlée à partir de Maurice. Cette structure est souvent utilisée pour les sociétés de portefeuille d’opérations internationales, la détention de propriétés intellectuelles ainsi que pour la gestion et l’administration de fonds mondiaux. Il peut prendre différentes formes, telles qu’une société à vie limitée, une société à cellules protégées ou un véhicule de placement collectif. Il peut être illimité ou limité en actions ou en garantie. Il peut entreprendre des affaires dans n'importe quelle devise étrangère, sous réserve d'approbation. Une société GBL1 doit avoir au moins deux administrateurs qui résident à Maurice et doit conserver son compte bancaire principal à Maurice et ses registres comptables au siège social à Maurice, afin de satisfaire aux exigences de la substance.

La société commerciale mondiale de catégorie 2 (GBL2)

La société de commerce mondial de catégorie 2 (GBL2) est une structure flexible destinée à détenir et à gérer des actifs privés en dehors de Maurice, qui doivent avoir un agent enregistré à Maurice en tout temps. Les sociétés GBL2 ne résident pas à Maurice et ne bénéficient pas d'un allègement de la double imposition en vertu de conventions fiscales. Une société GBL2 peut être limitée en actions ou en garantie, et peut également être structurée en société à vie limitée.
Fonds mondiaux

Maurice possède une solide expérience en tant que domicile pour les fonds mondiaux, répondant aux besoins des institutions de financement du développement (IFD), des fonds souverains ainsi que des investisseurs internationaux. Maurice compte désormais plus d'un millier de fonds et est réputée pour ses services efficaces et de grande qualité en matière de gestion et d'administration de fonds.

Les fonds mondiaux peuvent être structurés soit en sociétés d'investissement à capital variable, qui appartiennent à la catégorie des organismes de placement collectif, soit en sociétés à capital fixe, souvent décrites comme des fonds de capital-investissement. Les fonds mondiaux qui sont domiciliés à Maurice sont en mesure de tirer parti de tous les avantages offerts aux entreprises mondiales.

Les fonds mondiaux domiciliés à Maurice peuvent également bénéficier des règles de cotation souples de la Bourse de Maurice, l'une des principales plates-formes d'Afrique, membre de plusieurs organismes internationaux, dont la World Federation of Exchange, la Fédération des bourses de l’Asie du Sud, l’Association africaine des bourses de valeurs, et le Comité des bourses de la SADC.
Marchés des capitaux

Le segment des marchés des capitaux à Maurice représente l’un des secteurs les plus dynamiques de l’économie, offrant un marché des valeurs dynamique et des installations de négociation de classe mondiale. Les opérations sur titres à revenu fixe et sur actions se font normalement par l’intermédiaire d’intermédiaires de marché, réglementés comme des courtiers en valeurs mobilières. C'est le deuxième plus grand marché de la région africaine.

La Bourse de Maurice (SEM), créée en 1989, exploite deux marchés: le marché officiel et le marché du développement et des entreprises (DEM). Au 30 novembre 2016, le marché officiel comptait 51 sociétés cotées représentant une capitalisation boursière représentant près de 9,2 milliards de dollars américains. Au 30 novembre 2016, 43 sociétés cotées sur le marché du DEM affichaient une capitalisation boursière de près de 1,3 milliard de dollars américains. Novembre 2016. Plus récemment, en décembre 2016, la SEM a lancé le commerce et le règlement en double monnaie sur des instruments financiers libellés en devises étrangères qui seront cotés sur sa plateforme. La SEM aspire à devenir une plate-forme d’augmentation de capital pour les investissements axés sur l’Afrique acheminés via le secteur commercial mondial. La plate-forme SEM sera de plus en plus utilisée pour canaliser les flux d’investissement d’Afrique du Sud / Europe / Asie et d’Amérique / Europe. La SEM a remporté trois fois en cinq ans le «Prix de la bourse la plus innovante en Afrique».

Maurice est également en train de mettre en place un nouveau marché international des échanges de produits dérivés et de produits dérivés (MINDEX), qui devrait être opérationnel d'ici la fin de 2017.
TIC et BPO
La clé du développement du secteur des TIC réside dans l’élaboration de plans stratégiques nationaux depuis 1998 et la promulgation de lois importantes faisant l’objet d’examens réguliers pour s’adapter au paysage changeant des TIC et rendre l’environnement des TIC attrayant pour attirer les entreprises phares qui, à leur tour, créer des opportunités économiques pour les citoyens.